Nous réalisons les deux types de bronzages :
> Bronzage à la couche, le plus ancien. Généralement utilisé sur les armes de chasse, beau rendu mais coût plus élévé.
> Bronzage aux sels, Le plus utilisé, Globalement toutes les armes actuelles sont traités au bains. Beau rendu directement lié à la préparation.
Le rendu est directement lié à l’état de l’arme au départ. Nous reprenons au mieux toutes les surfaces mais il y a parfois des piqures de corrosion qui ne peuvent être enlevées…
Nous avons également une méthode de vieillissement du bronzage pour avoir un rendu plus ancien avec une restauration par la force des choses récente…
N’hésitez pas à nous contacter par mail pour vos demandes : cliquez ici
Bronzage au sels :
Vidéo visible ici :
Le bronzage au sels est un procédé qui travaille par oxydation basique contrôlée de l’acier par immersion dans
un bain à base de soude à une température et un taux de saturation précis.
Celui-ci offre une magnifique brillance lorsque la pièce est correctement polie.
Ici un MR73 après restauration :
Bronzage d’un revolver Webley :
photos avant et après :
Ici une Browning Trombone entièrement rénovée dans notre atelier :
TARIFS :
- Bronzage à la couche sur canon de fusil de chasse 138€
- Bronzage au sels sur canon : 125€
- Bronzage à la couche mécanisme type Mauser ou action équivalente : 220€
- Bronzage aux sel sur mécanisme type Mauser ou action équivalente : 160€
- Préparation de l’arme au bronzage : prix donné sur présentation de l’arme
Devis gratuit sur présentation de l’arme ou
mail suffisamment détaillé avec des photos claires.
N’hésitez pas à nous contacter
Restauration d’un Derringer par bronzage à la couche :
Carabine C96 restaurée et bronzée à la couche :
P08 également bronzés à la couche :
Le bronzage à la couche est une oxydation par la voie acide de l’acier. Il faut aussi préparer ses pièces (mais moins que pour un bronzage au sel car les micro rayures favorisent l’accroche de la liqueur à bronzer)
Il faut disposer d’un hygrométrie constante avec un taux d’humidité élevée et un chaleur constante elle aussi, environ 20 degrés Celsius.
L’opération alternant les périodes d’oxydation, de bains bouillants de stoppage de celle ci et de cardage peut durer une semaine par intervalles de cycles réguliers.
Pour la petite histoire :
Formule du ferrobronzage vers 1920 :
-sulfate de cuivre : 1.20 grammes
-sulfate de fer cristallisé : 4 grammes
-solution de perchlorure de fer à 36° : 4,51 grammes
-acide chlorhydrique : 0,6 grammes
-Eau distillée : 1000 grammes
Formule du bronzage noir vers 1900 :
-sulfate de cuivre : 1,2 grammes
-sulfate de fer cristallisé : 3 grammes
-solution de perchlorure ferrique à 29° : 3 grammes
-alcool : 5 grammes
-eau : 1000 grammes